Récit du Voyage – Spectacle à travers les mots de Julos Beaucarne

Récit du Voyage à travers les mots de Julos Beaucarne, spectacle présenté à Bertrix, mercredi 21 janvier 2015 par les élèves de l’IND Bertrix en présence de l’Artiste.

Par Catherine Leherte, enseignante en théâtre.

 

D’un côté, Julos Beaucarne, poète et sage de notre petit royaume, « rêvait d’un concert où il n’aurait rien à dire, où il s’assoirait dans les fauteuils de tout le monde et écouterait chacun et chacune d’entre nous ».

D’un autre côté de ce petit bout de pays, en Ardenne, une prof de théâtre à l’IND Bertrix, rêvait de faire découvrir l’univers de cet artiste à ses élèves. Comme Julos lui avait donné son accord, l’enseignante a débarqué en classe théâtre avec son enthousiasme et des paroles de chansons sous le bras. Pavé dans la mare : des « Bofs » et grognements, puis silence de résistance pour enfin entendre une petite voix qui a osé : « C’est qui M’dame ? »… « Lisez » leur dit-elle « Soyez curieux, allez sur youtube, Julos.be, ouvrez la page Facebook ‘’Julosbeaucarnefondation’’ ».

Puis la vie et les événements dramatiques de l’actualité sont entrés en résonance avec les paroles intemporelles de ce chanteur, compositeur, interprète. Car Julos connait « le fond du panier des tristesses » et sait « comment s’aimer à tort et à travers » pour s’en sortir. Le miracle de l’art qui humanise et la promesse de sa venue ont soulevé la montagne du travail qu’il restait à entreprendre. La créativité, la solidarité et l’amitié ont pointé leur bout de nez chez les jeunes qui ont repris courage et confiance (et chez leur prof aussi).

Le sourire à travers les larmes leur a offert un bel arc-en-ciel, symbole dont l’artiste Julos a adopté les couleurs. Le trésor qui se cache au pied de l’arc-en-ciel existe, c’est ce moment de grâce et d’humanité qui fait que l’on est toujours prêt à recommencer l’aventure d’être élève, prof, acteur, inventeur de projets…

Le mercredi 21 janvier 2015 à 10h30 au Nouvel Espace Culturel de Bertrix, les 20 acteurs ont ouvert leur répétition générale à leurs 200 copains de classe de 4èmes, 5èmes et 6èmes et leurs professeurs et à 20h15, ils ont à nouveau donné le meilleur d’eux-mêmes pour leurs familles, amis et ce cher Julos Beaucarne, bravant le gel et la neige, tel une apparition du Père Noël avec son bonnet rouge et son grand sourire.

Ce fût un beau partage d’émotions entre tous dont la lumière et la chaleur resteront à jamais gravées dans nos cœurs. Merci la jeunesse ! Merci Julos !

 

Catherine Leherte dans le ravissement de ce présent.

 

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Julos en concert

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Julos chante pour « Oser La Vie » , une association qui lutte contre la maltraitance des enfants accusés de sorcellerie à Kinshasa et participe à leur réintégration sociale, affective, médicale et scolaire. Information au 0475 79 14 37 ou en cliquant sur « Oser la vie » 

 

 Réservation : Nathalie Michielsens au 081/649256 .

 Prix unique des places : 20,00 €.

 

 

Standing ovation pour Julos Beaucarne à l’Abattoir

LILLERS 

 

Mardi soir, il aurait fallu pousser les murs de l’Abattoir tellement le café musique était plein.

Julos Beaucarne était bien là pour un concert : « Cela nous arrive de faire des petites salles, c’est le patron du café qui nous a demandé de venir », explique t-il. Les amateurs de chansons à texte, venus de Lille, Dunkerque ou d’Amiens n’ont pas voulu louper ça. Car si le célèbre interprète de La p’tite gayole remonte sur scène, c’est pour défendre son 49e album, Le Balbuzard Fluviatile.

Lorsqu’on lui demande ce qu’il devient, il répond qu’il devient ce qu’il est. Affichant sereinement ses soixante-quinze printemps, il incarne toujours la joie de vivre et boude plus que jamais la société de consommation. Julos chante, Julos dit, Julos danse, sourit et vibre. Rappelle son enchantement pour la vie, l’humain, la nature. Et la musique. Accompagné au chant par Barbara d’Alcantara et au banjo, à la guitare ou à l’harmonica par Patrick de Shuyter, Julos Beaucarne s’est parfois tu pour mettre à l’honneur ces si belles mélodies. À la fin, le public, debout, n’en finissait plus d’applaudir.

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     Article de La Voix du Nord du 25 mars 2013